Mazarrón Country Club : le voyage de 2000 à aujourd'hui.
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Mazarrón Country Club 2020 à maintenant
La plupart des gens aiment vivre au Mazarrón Country Club parce que c'est un endroit superbe et que tout y est bien entretenu. Cela n'a pas toujours été le cas, c'est pourquoi nous avons pensé qu'il serait bon de raconter un peu l'histoire du Mazarrón Country Club. Le Mazarrón Country Club (MCC) a commencé à être construit vers l'an 2000 et ses premiers propriétaires ont commencé à emménager quelques années plus tard.
Il faut dire que le MCC était très différent de ce que nous voyons aujourd'hui et que les premiers propriétaires ont dû faire face à de nombreux défis. C'est grâce au travail acharné et à la ténacité de ces premiers propriétaires que les défis et les difficultés qu'ils ont rencontrés ont été surmontés.
Le MCC a été construit par un groupe de construction appelé Huma Mediterraneo, qui a commencé par les Manzanas, depuis l'entrée principale jusqu'à la Taberna, qui n'était initialement utilisée par les ouvriers qu'à l'heure du déjeuner et qui n'était pas ouverte la nuit.
Les premiers propriétaires ont dû endurer des routes et des trottoirs non aménagés, l'absence d'éclairage public, de l'électricité fournie par des générateurs et de l'eau provenant des chantiers, qui n'était pas purifiée. Les générateurs étaient souvent à court de diesel et l'approvisionnement en eau n'était pas fiable et pouvait être interrompu jusqu'à 4 jours.
Les propriétaires se sont plaints à l'Huma lors de diverses réunions, mais celle-ci n'était pas intéressée par la résolution de ces problèmes. Les propriétaires frustrés ont formé un groupe appelé Association of Neighbours (AON = Association des voisins) afin de mieux coordonner leurs demandes et leurs plaintes.
À ce moment-là, l'Huma a informé les propriétaires qu'une communauté de propriétaires (CoO) devait être formée avec un président, des membres du conseil d'administration et un administrateur, et que les propriétaires devaient commencer à payer des taxes communautaires et qu'un ensemble de statuts devait être rédigé.
À cette époque, l'AON a essayé d'amener Huma à achever le domaine, à construire le terrain de golf et à fournir certains des autres services promis. Il semble que l'Huma ait eu des difficultés financières à cette époque et, malgré de nombreuses promesses de terminer le domaine, celui-ci a été laissé en l'état. L'Huma a raccordé les parties les plus anciennes de l'urbanisation au réseau électrique et certains certificats d'habitation ont été délivrés, illégalement puisqu'ils n'auraient pas dû l'être avant l'achèvement du domaine.
Malgré tous les efforts déployés par les présidents et les conseils d'administration successifs, aucun autre certificat d'habitation n'a été délivré et le conseil municipal a refusé de reconnaître l'urbanisation.
En raison du manque d'intérêt d'Huma pour l'achèvement du domaine et de la frustration croissante des propriétaires, l' "AON" a décidé que c'en était assez. Un grand nombre d'entre eux ont donc mis en commun leurs finances personnelles et ont intenté une action en justice contre Huma afin d'obtenir soit l'achèvement du domaine, soit une compensation.
Peu après, l'Huma a annoncé qu'elle n'était plus disposée à payer le diesel ou les générateurs qui alimentaient la moitié supérieure du MCC, laissant ainsi les maisons et la centrale de dépuration sans électricité.
Il a été demandé à l'administrateur de trouver un moyen de répartir équitablement les coûts de ces services essentiels, mais il n'y est pas parvenu. De façon alarmante, les fonds que les propriétaires avaient mis de côté pour les compteurs et les coûts de démarrage avaient disparu et d'autres manquements de l'administrateur sont rapidement apparus.
L'urbanisation était en crise et le MCC était quasiment en faillite.
Une assemblée générale extraordinaire a été convoquée à la hâte et Barry Smith est devenu le nouveau président, il a rapidement licencié l'administrateur qui avait détourné les fonds des propriétaires. Il y a eu de nombreuses querelles juridiques qui ont abouti à un procès que le MCC a finalement gagné. Barry a formé un nouveau conseil d'administration et organisé une équipe d'environ 30 volontaires pour autogérer l'urbanisation.
En utilisant les compétences et l'expertise de certains des propriétaires, divers groupes ont été formés avec des responsabilités pour la comptabilité, l'informatique, la collecte des déchets, les communications, la sécurité, le jardinage, le secrétariat et le recouvrement des dettes, car tous les propriétaires ne payaient pas leurs frais communautaires. Ce groupe particulier était dirigé par Lyn Snowden pour laquelle un banc a été érigé en haut du Paseo en sa mémoire. La base de données informatique produite à l'époque par John Wilson est toujours utilisée aujourd'hui.
Dans les premières années, il n'y avait pas de site Facebook ou de page Web comme aujourd'hui, mais seulement un tableau d'affichage que les propriétaires utilisaient, appelé Soapbox (boite à idées). Il servait à demander aux propriétaires partageant les mêmes idées de se joindre à de nouveaux projets, comme un club de jardinage, et permettait aux propriétaires de rester en contact les uns avec les autres et de discuter de tout problème.
À l'époque, il n'y avait pas de parterres de fleurs, d'arbres, etc., seulement des mauvaises herbes en hauteur. Le groupe de jardinage, qui comptait alors 10 à 12 personnes, a demandé à l'Huma la permission de planter sur les terrains vagues, ce qu'elle a ensuite autorisé. Les propriétaires ont ensuite donné des boutures et des plantes dont ils ne voulaient pas pour permettre au club de jardinage de commencer la transformation. Le groupe a travaillé dur et a organisé des barbecues à la Taberna. Les membres du conseil d'administration ont apporté leurs propres barbecues pour cuisiner, les membres sont allés acheter des ingrédients pour faire des salades, des dips, etc. et ont organisé des tombolas pour financer la végétation, les revêtements et le gravier nécessaires pour améliorer l'esthétique de l'urbanisation. Ces barbecues faisaient salle comble et la plupart des propriétaires y assistaient. Ce groupe s'est dissous lorsque des jardiniers professionnels ont été engagés et que la plantation d'arbres, d'arbustes et d'autres plantes s'est rapidement accélérée.
À cette époque, la MCC était en proie à de nombreux cambriolages et les propriétaires ont donc créé un groupe de sécurité.
Un tableau de service a été établi avec des binômes se relayant pendant deux heures, la porte principale a été gardée, deux hommes patrouillaient régulièrement dans le MCC avec des talkies-walkies et des caméras de vidéosurveillance ont été installées. Avec la baisse des cambriolages, les gens ont commencé à se retirer du groupe et celui-ci a été dissous.
De nombreuses heures de bénévolat ont été données gratuitement par tous les volontaires pour que les rêves des propriétaires puissent se réaliser et, grâce aux changements auxquels ils ont été confrontés, abordés et résolus, un grand esprit communautaire a été généré et d'autres groupes ont été formés, comme un groupe d'artisanat, et des volontaires ont créé et développé la bibliothèque.
Après une longue lutte et grâce aux efforts de l'AON et de ses avocats au tribunal, une compensation a finalement été reçue de Huma. Cette compensation a été consacrée à l'achèvement des routes et des trottoirs, à l'installation de lampadaires et aux réparations essentielles de la station d'épuration afin d'assurer un approvisionnement constant en eau potable.
Le travail effectué et organisé par les différents conseils au fil des ans s'est poursuivi et beaucoup, mais pas tous, des problèmes initiaux laissés par l'Huma ont été résolus.
Au cours des dernières années, le système d'égouts installé par l'Huma et qui n'était pas vraiment "adapté" a commencé à tomber fréquemment en panne, en particulier pendant l'été lorsque les visiteurs et les locataires arrivent, ce qui signifie que les pompes qui n'avaient pas la capacité suffisante sont tombées en panne et que les eaux usées non traitées se sont écoulées sur le campo avec tous les risques environnementaux et sanitaires associés et la possibilité d'une action en justice contre l'urbanisation. Il était également particulièrement coûteux d'organiser des réparations et des services temporaires pour résoudre le problème immédiatement.
En 2020, la mise à niveau coûteuse mais essentielle et la mise à niveau du système d'égouts ont été achevées, grâce à la compensation obtenue par l'AON.
Un autre projet plus récent a été le remplacement des lampadaires par des lampes LED plus rentables et plus respectueuses de l'environnement, qui a également été mené à bien.
L'un des héritages malheureux laissés par Huma est l'infrastructure qui fournit l'eau potable à l'urbanisation. Il s'agit d'un autre exemple de matériaux et d'exécution de mauvaise qualité que nous devons maintenant résoudre, ce qui entraîne des réparations coûteuses, le gaspillage de l'eau précieuse que nous devons payer et des désagréments substantiels et imprévisibles pour les propriétaires.
Nos espaces verts ont toujours été entretenus par des entreprises de jardinage qui, en général, ont fait du bon travail et ont permis à l'urbanisation de garder un bel aspect. Un membre du conseil en est responsable.
Les différents conseils ont assumé de nombreuses fonctions au fil des ans, souvent invisibles pour les propriétaires, mais qui nécessitent néanmoins beaucoup de travail et de temps. Vous aurez lu dans le dernier bulletin d'information les projets en cours et les actions et activités menées par votre conseil actuel, pour le bien de tous.
Tout ce travail et ces efforts ont abouti à ce que nous avons aujourd'hui et nous pouvons dire avec fierté que c'est l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure urbanisation de la région avec d'excellentes installations, payées par nos frais communautaires très raisonnables.
Nous remercions John Wilson, Carol Emmison et Wendy Ross qui ensemble ont rassemblé les informations, les détails et leurs expériences qui ont permis de créer un résumé cette histoire.
